Halloween approche et avec lui sa cohorte de films d'horreur, de frissons, et de soirées cinéma entre amis pour se gaver de films d'horreur ! Mais l'offre est vaste sur les innombrables plateformes de streaming à disposition. Et pourquoi ne pas privilégier Shadowz, spécialisée dans le cinéma de genre, surtout celui qui fait peur, pour votre soirée pop-corn ?
Shadowz est une plateforme dite de screaming fondée en 2019 par de véritables passionnés, bien décidés à offrir le meilleur de l'épouvante, d'hier à aujourd'hui, voire de demain, en proposant chaque mois des nouveaux ajouts et des exclusivités que vous ne pourrez voir nulle part ailleurs, sinon dans le circuit des festivals.
Pour l'occasion unique que sont octobre et Halloween, Shadowz s'est fendu d'un fabuleux cadeau, à savoir un nouveau film par jour posté sur sa plateforme, plus des inédits, soit plus de quarante nouveaux titres à voir ou revoir. Qui peut se targuer d'une telle offre ? Personne, on vous dit ! D'autant que les plus acharnés d'entre vous pourront se faire les griffes sur le site en profitant des sept jours d'essai gratuit, c'est l'occasion ou jamais d'être convaincus et de vous abonner (à raison de 4.99 euros par mois, une broutille) pour soutenir cette folle et réjouissante initiative qui ne cesse de faire des heureux.
Pour égayer votre Halloween, nous vous conseillons cinq films (et autres joyeusetés) à voir ou revoir sur Shadowz. Une sélection forcément subjective, mais classée selon l'ambiance que vous pourriez rechercher – avec, peut-être, des découvertes à la clé !
Le plus immonde : Society (1989)
Attention : ne vomissez pas vos bonbons ! Society est l'œuvre_è d'un grand chantre du genre, monsieur Brian Yuzna, souvent binôme du regretté Stuart Gordon (ReAnimator). Réalisé en 1989, l'histoire vous emmène dans la Beverly Hills des années 80, pleine de belles maisons hors de prix et de sales gosses de riches que rien ne peut atteindre. Mais oubliez votre sitcom favori du même nom ! Vous y suivrez Bill, adolescent adopté par une riche famille du coin, sentant que des choses étranges commencent à se tramer autour de lui, en particulier quand l'ex-petit ami de sa sœur le prend à part pour lui signaler qu'elle n'est pas comme les autres. Bill va bientôt découvrir que tout le quartier où il vit est le théâtre d'orgies sordides d'une inexplicable nature...
Vous aimez les effets spéciaux faits-main ? Accrochez-vous. Le The Thing de John Carpenter est un film de petit joueur à côté de ce que vous réserve le spécialiste japonais des SFX Screaming Mad George dans Society, moment d'intense malaise (mais toujours dans la bonne humeur !) où les nantis cachent des vices trop étranges et irréels pour être révélés. L'étrangeté est le maître mot qui hante ce film sans pareil, malsain et volontiers polisson, jusqu'à un final aussi grotesque que fascinant qui ne quittera JAMAIS votre esprit. Et avec ça, il y a une critique contre les hyper riches et les classes aisées. Vous devriez être comblés !
Le plus classique : Carnival of Souls (1962)
Vous qui cherchez l'étrange, l'inexpliqué, la paranoïa et les cauchemars éveillés... ne cherchez pas plus loin. Carnival of Souls est le classique qu'il vous faut. Grosse influence de George A. Romero pour sa Nuit des Morts-Vivants, ce classique du fantastique suit Mary, une jeune femme subissant un accident de voiture qui la précipite dans une rivière. Se réveillant au bout de quelques heures, Mary trouve refuge dans une petite ville voisine, sans aucun souvenir de l'accident. C'est alors qu'un homme étrange commence à lui apparaître, mince, le teint blafard, muet comme une tombe. Et Mary est la seule à pouvoir le voir.
Film de hantise, drame intimiste, fantastique, onirique... On retrouve de tout dans Carnival of Souls, un classique souvent mésestimé mais pourtant fondateur de toute une frange du film d'horreur moderne. Œuvre unique d'un seul homme, Herk Harvey, qui joue également ici le "fantôme", ce métrage exerce une fascination sur l'esprit du spectateur en même temps que celui de l'héroïne plonge plus avant dans une forme de folie paranoïaque qui tutoie le cauchemar éveillé. Une histoire hantée à plus d'un titre, dont l'atmosphère et les décors (la fête foraine abandonnée reste gravée longtemps dans la mémoire) demeurent encore aujourd'hui un summum de simplicité et d'efficacité, pour un véritable petit bout d'histoire du film d'horreur. Attention les nerfs !
Le plus méconnu : Starry Eyes (2014)
Réalisé par Kölsch et Widmyer (a qui l'ont doit le très passable remake de Simetierre), Starry Eyes est un film injustement méconnu et qui mérite toute votre attention (oui, la vôtre !). Sarah Walker, une serveuse sans avenir, se rêve depuis longtemps actrice, mais enchaîne les auditions manquées. Un jour, passant une nouvelle salve d'essais plutôt humiliants, la starlette en devenir décroche le rôle principal d'un mystérieux film d'horreur. Mais cette plongée vers la gloire la mène sur de bien étranges et extrêmes sentiers...
Film d'horreur fantastique et grosse critique de la célébrité à tout prix (encore plus pertinente à l'heure d'Internet), Starry Eyes dresse un portrait malsain du cinéma et du besoin compulsif de reconnaissance, via une héroïne de plus en plus terrifiée face à ce que demande son rêve, mais sans jamais reculer pour autant. Jusqu'où peut aller un individu pour toucher son rêve du doigt et qui sont les décideurs derrière les grands destins ? Tenant parfois de Rosemary's Baby et au body horror, Starry Eyes est un film intimiste, dérangeant, sanglant, très bien joué et sa fin ne laisse pas indifférent. On recommande chaudement !
Le plus fun : Vampires en toute intimité (2014)
Si vous avez eu vent de la série What We Do In The Shadows, qui écoule actuellement sa troisième saison, vous savez probablement qu'elle est initialement tirée d'un film. Avant de remporter des oscars et d'offrir son heure de gloire à Thor chez Marvel, le réalisateur, comédien et scénariste génial qu'est Taika Waititi se lançait dans le faux documentaire (ou mockumentary) avec cette comédie de vampires parmi les meilleures disponibles au monde. On y suit un groupe de vampires, encore plongés dans la naphtaline, cherchant à s'adapter à la société moderne dans leur grand manoir où ils vivent en collocation. Pour s'aider dans leur tâche, la bande aux crocs longs va s'octroyer les services d'une équipe de télé qui va filmer leur vie au jour le jour, avec séances de confession, sorties nocturnes et difficile adaptation au modernisme. Quand la bande décide de transformer un humain d'aujourd'hui en suceur de sang, les choses dérapent...
Prenez Blair Witch et Le Bal des Vampires, vous n'obtiendrez qu'un échantillon de toute la richesse comique et authentique de Vampires en toute intimité, pur moment de bonheur, d'humour noir comme on en fait plus, et hommage aussi sincère qu'ultra renseigné à la figure classique du vampire. Et on vous me donne en mille : la série est encore meilleure... Vous y mordrez à pleines dents ! Pour info, Alexandre Astier et Fred Testot prêtent leurs voix à la version française ! Fans de Kaamelott, si vous voulez jouer les complétistes...
Le plus inédit : The Dark and the Wicked (2020)
Présenté avec succès dans plusieurs festivals (doublement récompensé à Stiges) et jamais sorti chez nous, ce film de hantise raconte comment un frère et une sœur vont s'isoler dans la ferme familiale où le patriarche est cloué au lit, mourant. Mais comme on dit dans le milieu des anti-spoilers, "des choses étranges vont se produire"...
Isolement, photographie nocturne, personnages inquiétants, secrets familiaux... Tous les ingrédients d'une angoisse croissantes sont ici présents pour un intense moment de frissons par le réalisateur du home invasion The Strangers. Souvent inattendu, pesant, choquant, The Dark and the Wicked ne réinvente aucun code en profondeur mais son efficacité ne se dément jamais. Surtout, éteignez bien toutes les lumières. l'obscurité est la clé pour se perdre dans les méandres de l'inconnu et de la folie.
Envie de découvrir d'autres exclusivités et surprises ? Rendez-vous sur le site de Shadowz ou via Amazon Prime Video !