Ce 6 février, Panini sort ses nouvelles revues Fresh Start. Parmi elles, Avengers #1, Venom #1, X-Men #1 et enfin, celle qui nous intéresse ici, Deadpool #1.
Skottie Young prend en main la destinée de Deadpool et revient aux fondamentaux avec un mercenaire disert toujours aussi délirant et violent. Avec Scott Hepburn, le scénariste parodie les origines de Deadpool et introduit une future menace. Avec Nic Klein, il repose les bases et… introduit une future menace. Rien de bien transcendant pour le moment, mais l’auteur de I Hate Fairyland nous appris à nous méfier des fausses pistes.
Spider-Man/Deadpool continue son petit bonhomme de chemin avec à la barre Robbie Thompson, Scott Hepburn et Matt Horak. Dans le futur, un Spider-man et un Deadpool vieillissants sont attaqués par une armée de robots Deadpool, tandis que leur contreparties actuelles sont attaqués par une armé de robots singeant les héros Marvel. Le Deadpool du futur parvient à les rejoindre, mais seulement pour assister au réveil du modèle initial des LMD, ces robots du SHIELD, qui cache un secret concernant Spider-Man. Graphiquement, la série s’étire entre deux pôles opposé. D’un côté, le trait tout en mouvement et très détaillé de Scott Hepburn, de l’autre, le dessin minimaliste et bien cadré de Matt Horak. Les deux sont très agréables, bien qu’antinomiques, à l’image des deux héros de la série.
Enfin, démarrage en fanfare de la nouvelle série consacrée à Domino, la mercenaire la plus chanceuse au monde, avec deux épisodes signée Gail Simone et David Baldeon. Simone pose les bases de sa série (le contexte, les personnages secondaires, les ennemis) et surtout la façon dont ses pouvoirs marchent, histoire de désamorcer le manque d’enjeux qu’une chance insolente implique. C’est plutôt bien vu et aux dessins, David Baldeon est très agréable.
Deadpool #1 : Tuer pour vivre (Deadpool #1, Spider-Man/Deadpool #32-33, Domino #1-2, Panini Comics, 120 pages, 7,50 €). Sortie le 6 février 2019. Traduction de MAKMA/Mathieu Auverdin, lettrage de Laurence Hingray et Christophe Semal.