Pour cette nouvelle année, je vous propose un Top 12 des séries qui m’ont profondément marqué. Après avoir exploré des œuvres comme Twin Peaks, Shogun, The Wire et bien d’autres (petit récapitulatif en bas de l'article), il est temps de découvrir la série qui occupe la deuxième place de ce classement. Avec Life on Mars, nous entrons dans un univers brillant où les enquêtes policières rencontrent le fantastique, le tout porté par un final inoubliable.
Life on Mars : un voyage entre 1973 et 2006
Life on Mars, créée par Matthew Graham, Tony Jordan et Ashley Pharoah, est bien plus qu’une simple série policière. Le point de départ est à la fois simple et intrigant : Sam Tyler (John Simm), inspecteur à Manchester en 2006, se retrouve propulsé en 1973 après un accident de voiture. Désorienté, il doit s’adapter à une époque où les méthodes policières sont brutales, les mentalités rigides, et les frontières entre le bien et le mal bien plus floues.
Le titre, inspiré de la célèbre chanson de David Bowie, reflète à merveille l’ambiance unique de la série : un mélange de nostalgie, d’étrangeté et d’émotion brute. Mais Life on Mars ne se contente pas de jouer sur les différences entre les années 70 et 2000. Elle s’attaque à des questions bien plus profondes : Sam est-il dans le coma ? A-t-il voyagé dans le temps ? Ou vit-il une illusion ? Ces interrogations maintiennent les spectateurs en haleine jusqu’à un final magistral.
Une série qui défie les conventions
Ce qui distingue Life on Mars, c’est sa capacité à évoluer. Les premiers épisodes, axés sur l’humour et les décalages culturels, cèdent progressivement la place à une narration audacieuse, flirtant avec le fantastique. Les auteurs se permettent d’intégrer des éléments narratifs innovants, comme des marionnettes ou des effets sonores surprenants, qui rendent l’expérience encore plus immersive.
L’opposition entre Sam Tyler et Gene Hunt (Philip Glenister), commissaire bourru incarnant les valeurs des années 70, est un moteur narratif puissant. Mais la série ne s’arrête pas à ce conflit. Elle explore les dilemmes moraux de Sam, ses liens avec les autres personnages, notamment Annie, et son attachement croissant à ce monde imparfait mais étrangement réel.
Un final parmi les meilleurs de la télévision
Peu de séries peuvent se vanter d’avoir un final aussi marquant que celui de Life on Mars. Après deux saisons à manipuler le spectateur avec habileté, la série se conclut sur une note à la fois poétique et profondément émotive. Sam doit faire un choix décisif, empreint de rébellion et de nostalgie, qui ne peut laisser indifférent.
C’est ce final, brillant et inédit, qui illustre parfaitement pourquoi Life on Mars est une œuvre phare de la télévision britannique. En à peine deux saisons, elle démontre que les séries anglaises, avec leur concision et leur audace narrative, surpassent souvent leurs homologues américaines.
Des suites inégales mais une empreinte durable
Life on Mars a donné naissance à une suite, Ashes to Ashes, située dans les années 80. Bien que cette dernière ait ses qualités, elle n’atteint pas l’impact émotionnel de son prédécesseur. Une adaptation américaine a également vu le jour, mais elle n’a pas réussi à capturer l’essence et la magie de l’originale.
Cependant, cela n’enlève rien à l’héritage de Life on Mars, qui reste une série incontournable, à la fois drôle, émouvante et incroyablement inventive.
Top 12 des séries préférées de Doop
12. Severance
11. La caravane de l’étrange
10. Shogun
9. The X-Files
8. Legion
7. Buffy contre les vampires
6. Succession
5. Chernobyl
4. Twin Peaks
3. The Wire
2. Life on Mars