Depuis quelques temps déjà, notamment depuis l'apparition de ChatGPT, la question de l'Intelligence Artificielle fait débat. Quand certains trouvent qu'il s'agit là d'une évolution logique du domaine du numérique et de l'évolution technologique en général, d'autres personnes, plus virulentes, avancent l'argument, à juste titre, que son utilisation vole ni plus ni moins que le travail des artistes.
Dans cette confrontation idéologique, certains réussissent cependant a resté plus nuancés ou, au contraire, attendent que la zone grise que représente l'IA soit mieux régulée par les hautes instances compétentes sur le sujet.
C'est le cas de la société Valve qui, très récemment, a posé son droit de veto quand à la publication de jeux dont le contenu a été généré par l'Intelligence Artificielle sur sa plateforme Steam, en les interdisant purement et simplement à l'heure actuelle.
La loi sur le droit d'auteur au cœur du problème
C'est la porte parole Kaci Aitchison Boyle qui a précisé la position de la société :
"...Nous accueillons et encourageons l'innovation et la technologie de l'IA est conçue pour créer de nouvelles expériences de jeu passionnantes"
"Bien que les développeurs puissent utiliser ces technologies d'IA dans leur travail avec des licences commerciales appropriées, ils ne peuvent pas enfreindre les droits d'auteurs existants."
Les déclarations de la porte parole viennent rappeler le principe de cette technologie parfois discutable. En effet, cette dernière, dans les grandes lignes, va répondre à une demande de création grâce à une succession d'algorithmes. Cependant dans le domaine artistique, l'IA va venir piocher plusieurs éléments déjà existants et donc prendre des créations sans véritable autorisation des artistes à la source. C'est donc ce point qui compose essentiellement cette fameuse zone grise que nous vous avons évoqué au début et qui fait véritablement débat.
Valve préfère donc éviter, par respect mais également pour protéger les artistes eux-mêmes, d'outrepasser cette loi. La société montre bel et bien son désir de prendre les devants face à l'utilisation de l'IA de plus en plus régulière mais, malheureusement, souvent discutable.
Source : Gamesindustry.biz
