Une révélation qui fait sensation : James Gunn travaille déjà sur son prochain projet DC secret, et ce n'est ni une suite de Superman ni un prolongement de ses autres créations. "Je ne peux rien dire, mais c'est différent de tout ce que vous imaginez", a confié le co-dirigeant de DC Studios, soulevant une vague de spéculations dans la communauté. Cette déclaration mystérieuse intervient alors que Gunn dévoile sa vision révolutionnaire pour le DCU, une stratégie qui pourrait bien redéfinir notre façon de concevoir les univers de super-héros.

Loin de simplement copier la formule Marvel, James Gunn construit une alternative radicalement différente qui refuse l'uniformité pour embrasser la diversité tonale et narrative. Une approche audacieuse qui place la qualité créative avant les impératifs commerciaux, et qui pourrait bien bouleverser les codes établis du genre.

Sommaire

Le projet mystère qui intrigue déjà la communauté

Superman dans la forteresse de Solitude.

Après Superman, James Gunn prépare déjà son prochain coup. "Je ne peux rien dire, mais c'est différent de tout ce que vous imaginez", a déclaré le réalisateur concernant un mystérieux projet DCU sur lequel il planche en secret. Cette révélation, partagée lors d'une récente présentation aux studios Warner Bros, a immédiatement enflammé les spéculations.

Ce n'est pas la suite de Superman ni un prolongement de ses autres créations. S'agit-il d'un film centré sur un personnage encore jamais adapté ? Une série anthologique ? Un format expérimental ? Toutes les hypothèses sont permises, mais une chose est sûre : Gunn semble particulièrement enthousiaste à l'idée de nous surprendre avec ce projet dont la nature même reste un mystère complet.

Cette approche du secret créatif illustre parfaitement la philosophie de Gunn : privilégier la surprise et l'innovation plutôt que de suivre des schémas prévisibles. Un état d'esprit qui transparaît dans toute sa vision du DCU.

Une stratégie anti-Marvel assumée et différentielle

Nathan Fillion est Guy Gardner, le Green Lantern de cette Justice League International dans Superman.

"Nous ne créons pas juste des films, nous construisons un monde", déclare James Gunn, synthétisant l'ambition qui anime la renaissance du DC Universe. Cette philosophie tranche nettement avec l'approche plus homogène d'autres franchises de super-héros.

Gunn l'assume pleinement : sa stratégie vise à construire une alternative cohérente et distinctive, non un concurrent direct. "Nous refusons ce modèle", a-t-il confié en parlant de l'approche uniformisante de certaines franchises. Cette philosophie se traduit concrètement par une diversité tonale assumée qui devient la signature distinctive du DCU.

La diversité tonale comme signature distinctive

John Stewart (Kyle Chandler) et Hal Jordan (Kyle Chandler), les deux Green Lantern de la série DC pour HBO et Max, Lanterns.

Là où d'autres imposent une esthétique unique, le DCU embrasse les multiples facettes de son catalogue. L'univers DC est vaste et varié, avec des personnages qui vont des dieux cosmiques aux détectives urbains, et imposer un ton unique à cet ensemble serait une erreur fondamentale selon Gunn. Cette philosophie se matérialise concrètement dans les projets annoncés pour la phase "Gods and Monsters".

Superman (9 juillet 2025) pose les bases optimistes du DCU avec David Corenswet dans le rôle-titre. James Gunn a décrit son approche comme un retour aux valeurs fondamentales du personnage : "Je voulais raconter l'histoire de quelqu'un qui était vraiment bon dans un monde qui ne valorise pas la bonté."

Lanterns, décrit par Gunn comme "True Detective avec des anneaux de pouvoir", explorera un registre complètement différent. Cette série HBO mettra en vedette Kyle Chandler et Aaron Pierre dans un thriller policier qui se déploie à l'échelle galactique. Le ton noir et mature contrastera délibérément avec l'optimisme de Superman.

Clayface représente la diversification tonale du DCU dans toute sa splendeur. Ce film d'horreur pur jus, confié à Mike Flanagan, explorera les aspects les plus sombres et tragiques du personnage de Basil Karlo. Gunn a décrit le projet comme un "film d'horreur à part entière" qui plongera dans les ténèbres les plus profondes de Gotham.

Sgt. Rock représente l'incursion du DCU dans le film de guerre. Ce projet réalisé par Luca Guadagnino (Challengers) se concentrera sur le sergent Franklin John Rock pendant la Seconde Guerre mondiale. Initialement prévu avec Daniel Craig puis Colin Farrell, le film explore un registre totalement inédit pour un univers de super-héros moderne. Le personnage a d'ailleurs fait ses premiers pas dans le DCU via Creature Commandos, établissant son existence dans cet univers partagé. Le tournage est prévu pour 2026.

Booster Gold apportera la touche comique à l'univers, prouvant que le DCU peut embrasser tous les registres sans perdre sa cohérence. Ce personnage de voyageur temporel ouvre des possibilités narratives infinies pour les crossovers futurs.

The Authority représente l'incursion du DCU dans le registre de la super-équipe alternative. Ce groupe de héros plus radicaux permettra d'explorer des thématiques différentes de celles de la Justice League traditionnelle.

Swamp Thing continue son développement avec l'espoir que James Mangold prenne les rênes du projet après avoir terminé A Complete Unknown. Peter Safran a expliqué que Mangold est venu à eux avec une vision pour le personnage qui les a immédiatement séduits, explorant l'horreur mystique et écologique.

Ces projets témoignent de la richesse du catalogue DC et de la volonté de Gunn d'explorer tous les recoins de cet univers, des plus lumineux aux plus sombres. Cette approche audacieuse illustre parfaitement la volonté de DC Studios de diversifier les genres au sein de son univers partagé, créant un écosystème riche où chaque projet peut explorer sa propre identité visuelle et narrative.

Les quatre piliers du DCU et leur état d'avancement

Milly Alcock - tournage- Supergirl: Woman of Tomorrow - DCU

Première image officielle de Milly Alcock sur le tournage de Supergirl: Woman of Tomorrow, partagée par James Gunn.

David Zaslav, PDG de Warner Bros. Discovery, a identifié quatre personnages cruciaux pour l'avenir du DCU : Superman, Batman, Supergirl et Wonder Woman. James Gunn a confirmé cette approche tout en précisant l'état d'avancement de chaque pilier.

"Ces quatre personnages sont incroyablement importants pour nous", confirme Gunn. "En ce moment, je suis très satisfait de l'état d'avancement de deux de ces personnages, et nous nous occupons des deux autres."

Superman constitue le premier pilier solidement établi. Le film de James Gunn, prévu pour le 9 juillet 2025, posera les fondations du DCU avec David Corenswet dans le rôle-titre. La première bande-annonce a déjà suscité un enthousiasme considérable, promettant un retour aux sources du personnage.

Supergirl forme le deuxième pilier en excellente voie. Supergirl: Woman of Tomorrow, avec Milly Alcock, sortira en juin 2026. Au moment de la rédaction de cet article, le tournage est déjà terminé, la post-production a démarré. On y retrouvera également Jason Momoa dans le rôle de Lobo. James Gunn a révélé que ce projet n'était pas initialement prévu comme le deuxième film du DCU, mais que la qualité exceptionnelle du scénario d'Ana Nogueira a tout changé, propulsant le projet en priorité.

Batman représente le troisième pilier en développement actif. The Brave and the Bold, inspiré des comics de Grant Morrison, introduira une version plus expérimentée du héros aux côtés de son fils Damian Wayne. Andy Muschietti sera à la réalisation, et le script avance rapidement sous la supervision directe de Gunn.

Wonder Woman complète ce quartet fondamental. James Gunn a récemment confirmé qu'un nouveau film centré sur l'Amazone de Themyscira est actuellement en cours d'écriture, marquant le retour tant attendu du personnage au cinéma après l'annulation de Wonder Woman 3.

L'approche "tout est lié mais autonome"

Mr Terrific, Hawkgirl et le Green Lantern Guy Gardner sont la Justice League International dans Superman.

L'une des innovations les plus remarquables de la stratégie de Gunn réside dans son approche de l'interconnectivité. Contrairement aux modèles qui imposent un visionnage chronologique, le DCU privilégie l'autonomie narrative tout en maintenant une cohérence d'ensemble.

"Je fais vraiment attention à ce que quiconque puisse plonger et voir l'histoire qui suit sans avoir l'impression de manquer d'informations", explique Gunn. Cette philosophie répond directement aux critiques formulées à l'encontre d'autres franchises accusées de donner des "devoirs" aux spectateurs.

Cette approche se matérialise concrètement dans la construction narrative. Vous n'aurez pas besoin de voir Superman pour apprécier Supergirl: Woman of Tomorrow, mais les deux films partageront des éléments qui enrichiront l'expérience globale pour les spectateurs assidus.

Gunn aborde cette interconnectivité comme Clark Kent gère ses relations : "J'ai tendance à penser que ses amis de travail sont la Justice Gang et ses amis de loisir sont l'équipe du Daily Planet. Il s'agissait de raconter l'histoire de la vie de cette personne et toutes les façons dont différentes personnes seraient connectées à lui."

Un calendrier stratégique axé sur la qualité

Metamorpho incarné par Anthony Carrigan, semble pouvoir généré de la kryptonite et piéger Superman.

La stratégie temporelle du DCU révèle une approche réfléchie qui privilégie la qualité sur la rapidité. Plutôt que de bombarder les salles de films interconnectés, Gunn étale ses sorties pour permettre à chaque projet de respirer et de trouver son public.

Le calendrier actuel s'articule autour de jalons stratégiques. Superman (juillet 2025) lancera officiellement le DCU en live-action, après l'introduction réussie via Creature Commandos sur Max. Cette série animée a d'ailleurs déjà été renouvelée pour une seconde saison, témoignant de l'accueil positif du public.

Supergirl: Woman of Tomorrow (juin 2026) prendra le relais un an plus tard, permettant au DCU de se stabiliser avant d'introduire de nouveaux héros. Cette approche mesurée contraste avec les stratégies de saturation parfois reprochées à d'autres franchises.

Les projets Batman et Wonder Woman suivront selon un calendrier qui reste à préciser, mais Gunn a confirmé que la qualité des scripts déterminera les dates de production plutôt que l'inverse. Une approche qui a déjà fait ses preuves avec Supergirl, propulsé en deuxième position grâce à l'excellence de son scénario.

L'univers principal vs le label Elseworlds

Robert Patinson dans The Batman face au commissaire Gordon.

La coexistence de plusieurs versions de Batman illustre parfaitement l'approche "multivers" adoptée par DC Studios. Cette stratégie permet d'explorer différentes facettes des personnages sans contraintes narratives.

Robert Pattinson continue d'incarner Batman dans l'univers Elseworlds de Matt Reeves, avec The Batman 2 en développement. Parallèlement, le DCU principal accueillera sa propre version du Chevalier Noir dans The Brave and the Bold. En espérant éviter toute confusion.

"Ce que Matt fait reste vraiment important, malgré toutes les histoires contraires", commente Gunn concernant l'univers de Reeves. "Nous devons voir ce script sous peu, et j'ai hâte." Cette déclaration confirme le respect mutuel entre les deux visions créatives.

Le label Elseworlds permet également d'envisager des projets expérimentaux comme l'étaient les films Joker ou d'éventuelles adaptations de comics cultes comme Kingdom Come. Une liberté créative que Gunn considère comme un atout majeur face à la concurrence.

L'animation comme pilier fondamental

Creature Commandos

Contrairement à d'autres franchises qui traitent l'animation comme un produit dérivé, le DCU l'intègre pleinement dans sa continuité narrative. Creature Commandos, premier projet de la phase "Gods and Monsters", a ouvert la voie en posant les bases de l'univers narratif, bien que peu connecté à Superman.

Cette série animée a d'ailleurs dépassé les attentes avec un score de 95% sur Rotten Tomatoes, démontrant que l'animation peut porter des enjeux narratifs aussi importants que le live-action. Le renouvellement rapide pour une seconde saison confirme cette réussite.

Gunn et Safran ont également annoncé des séries spécifiquement conçues pour un public familial, dont une série animée dérivée de Superman mettant en scène Krypto. Ces projets ne sont pas des produits dérivés au rabais, mais des œuvres conçues pour être des portes d'entrée vers l'univers DCU, avec le même niveau d'exigence narrative que les projets plus matures.

Cette approche inclusive permet au DCU de toucher tous les publics tout en maintenant une cohérence d'ensemble. Une stratégie qui pourrait s'avérer payante face à la fragmentation croissante des audiences.

Une vision à long terme qui se dessine

Superman (David Corenswet) et Lois Lane (Rachel Brosnahan).

"Il y a aussi une histoire beaucoup plus grande que nous racontons qui prendra un peu plus de temps à raconter", révèle Gunn concernant ses plans pour la phase "Gods and Monsters". Cette déclaration laisse entrevoir une architecture narrative complexe qui se déploiera sur plusieurs années.

Interrogé sur la Justice League, Gunn répond avec un sourire en coin : "Bien sûr, bien sûr. Mais il n'y a pas de Justice League dans ce monde... pas encore." Cette confirmation indirecte alimente les spéculations sur l'aboutissement logique de cette construction d'univers.

La patience semble être le maître-mot de cette stratégie. Plutôt que de précipiter les rassemblements héroïques, Gunn préfère établir solidement chaque personnage avant de les faire interagir. Une approche qui pourrait donner plus de poids émotionnel aux futures rencontres.

L'avenir nous dira si cette approche sophistiquée parviendra à conquérir le cœur des spectateurs. Une promesse que nous pourrons commencer à évaluer dès juillet 2025, avec l'arrivée de Superman sur nos écrans.

Tout ce qu'il faut savoir sur la vision de James Gunn

Mr Terrific et Lois Lane au portail d'un multivers ?

Quel est le projet mystère sur lequel travaille James Gunn ?

Gunn a confirmé travailler sur un projet secret "différent de tout ce qu'on imagine", mais aucun détail n'a été révélé. Ce n'est ni une suite de Superman ni un prolongement de ses autres créations.

En quoi la stratégie DCU diffère-t-elle de Marvel ?

Le DCU privilégie la diversité tonale plutôt que l'uniformité, avec des projets autonomes mais interconnectés. Chaque film/série explore son propre registre (horreur, thriller, comédie) tout en partageant un univers cohérent.

Quels sont les quatre piliers du DCU selon James Gunn ?

Superman, Batman, Supergirl et Wonder Woman constituent les quatre personnages cruciaux. Superman et Supergirl sont en bonne voie, Batman et Wonder Woman sont en développement actif.

Le DCU sera-t-il lié à l'univers de Robert Pattinson ?

Non, l'univers de Matt Reeves (The Batman) reste séparé sous le label Elseworlds. Le DCU aura sa propre version de Batman dans The Brave and the Bold.

Faut-il voir tous les films DCU pour comprendre l'histoire ?

Non, chaque projet est conçu pour être autonome. Gunn veut éviter de donner des "devoirs" aux spectateurs, tout en récompensant ceux qui suivent l'ensemble.

Quand sortent les prochains films DCU ?

Superman arrive en juillet 2025, suivi de Supergirl: Woman of Tomorrow en juin 2026. Les dates pour Batman et Wonder Woman restent à confirmer.

L'animation fait-elle partie du DCU principal ?

Oui, contrairement à d'autres franchises, l'animation est pleinement intégrée dans la continuité DCU. Creature Commandos a même ouvert la phase "Gods and Monsters".

Y aura-t-il une Justice League dans le DCU ?

Gunn a confirmé indirectement que c'est dans ses plans à long terme, mais "il n'y a pas de Justice League dans ce monde... pas encore". La priorité est d'établir solidement chaque héros d'abord.

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