Un comic book écrit par une star du cinéma d’action hollywoodien, se déroulant dans un futur dystopique sur fond de débauche d’hémoglobine ? Non, il ne s'agit pas du BRZRKR de Keanu Reeves, mais de la nouvelle incursion de Wesley Snipes dans le monde du comic book : The Exiled.

Le projet

Annoncé lors d’une campagne de financement participatif début 2022, ce nouveau comic, co-scénarisé et porté par Wesley Snipes, vient tout juste d’entamer sa publication chez l’éditeur Whatnot publishing suite au succès de sa campagne de financement. N’y allons pas par quatre chemins l’intégralité du projet repose sur les épaules de l'ex-interprète de Blade : des variant covers à gogo, à faire pâlir Marvel et IDW (14 pour le premier numéro), faisant référence aux succès de l’acteur (et aux chefs d’œuvre de la SF), une gamme de figurines, une édition collector pour ceux ayant soutenu le projet, et même une bande originale (disponible via un QR code à la fin du numéro). Snipes et son équipe voient les choses en grand pour cette nouvelle franchise.

Autour de Welsey Snipes, nous retrouvons Keith Arem, scénariste de jeux vidéo (et notamment de Spider-Man Web of Shadows), Adam Lawson (producteur et scénariste) qui officiera en tant que scénariste principal sur The Exiled et enfin l’artiste indépendant Gabriel "Eskivo" Santos se charge de la partie graphique.

Des variant covers aux références très subtiles (image ®Whatnot publishing)

(Image ®Whatnot publishing)

Chapitre 1

The Exiled débute comme n’importe quel polar noir, la voix off du détective Roach (Wesley Snipes) nous guide à travers une cité dystopique alors qu’il pourchasse un mystérieux tueur en série dans un immeuble délabré. Ce flash-back permet de poser une partie des enjeux et des personnages : le tueur aux motivations encore mystérieuses et le détective Roach, une sorte d’amalgame entre le Rick Deckard de Blade Runner et Blade.
L’attentat à la bombe (la Red Friday Attack) perpétré par le tueur, nous permet de découvrir que Roach semble posséder des capacités particulières. Seulement, personne au sein de sa hiérarchie ne semble croire à son histoire. De retour dans le présent, Roach après avoir été "exilé" (le récit ne donne pas plus d'informations, mis à part qu'il semble s'agir d'une des pires sanctions pour un policier) et rétrogradé se lance de nouveau sur la piste du tueur, découvrant en même temps qu’un complot impliquant ses supérieurs se cache derrière une nouvelle série de meurtre.

La première planche de The Exiled (image ®Whatnot publishing)

Un comics très référentiel

Ce premier numéro est très classique sur le fond comme sur la forme. Un détective de polar hard boiled, une mise en page dans les standards actuels, The Exiled n’a donc rien de révolutionnaire, mais se laisse apprécier. Les nombreuses références visuelles sont par ailleurs bienvenues, le tueur exécutant ses victimes en leur arrachant la colonne vertébrales à la manière du Predator, les meurtres maquillés en accident dont l’un fait penser au final du premier Terminator, ou encore cette ville non identifiée faisant penser au Los Angeles de Blade Runner.

La "Red friday attack" régulièrement évoqué dans l'intrigue (image ®Whatnot publishing)

Ce premier numéro devrait donc ravir les amateurs de ce type d’univers, les fans de comics des années 1990, ainsi que ceux de Wesley Snipes. Le final permet d’installer de nombreux enjeux pour la suite de l’histoire tout en laissant planer beaucoup de mystère autour du personnage de Roach.

The Exiled devrait se conclure après la parution de 6 numéros, aucune publication française n’est prévue pour le moment, mais si BRZRKR à pu arriver dans nos contrées, il serait surprenant que The Exiled ne trouve pas d’éditeur.

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