Durant le Bordeaux Geek Festival, nous nous sommes entretenus avec Emmanuel Bouteille, de chez l'éditeur Akileos. Loin de ne faire que du comics, l'éditeur propose un catalogue particulièrement varié et intéressant, contenant de nombreuses perles du romans graphiques et des webtoons.

Emmanuel nous parle de l'importance pour un éditeur d'être présent dans ce genre d'événement, mais également les nombreux projets de l'éditeur.

Superpouvoir : Pouvez-vous nous présenter les éditions Akileos ?

Emmanuel Bouteille : Bien sûr. A l’origine, Akileos est un éditeur de bande dessinée qui existe depuis vingt ans. On fait principalement de la traduction et de la création de BD, notamment beaucoup de comics, mais on fait maintenant également des livres sur le cinéma ou encore des artbooks d’artistes.

Quels sont vos objectifs en venant sur des évènements comme le BGF ?

C’est l’occasion de rencontrer des gens, montrer notre travail et aussi nos nouveaux titres. On fait aussi beaucoup de salons vraiment axés BD, mais ici c’est un salon où on peut rencontrer de nouvelles personnes et faire découvrir nos livres à un autre public.

Quels sont vos projets du moment et les sorties récentes ?

Alors en ce moment on continue toujours la série Space Boy, qui est une traduction de ce qui était à la base un webtoon écrit par Stephen McCranie. On a sorti le tome 8 très récemment. On a aussi Perséphone qui marche très bien ces derniers temps, qui est un récit mythologique illustré par Allison Shaw.
Et puis on a plein d’autres projets comme Stand Still Stay Silent, on réimprime Le prince et la couturière, et on a un projet de création avec Edoardo Natalini qui s’appelle Saint Arcane.

On voit aussi que vous avez sorti une BD parodique de Pokemon, comment ça fonctionne ? Vous avez le droit d’éditer ce genre de BD sans risques ?

Oui, c’est une série qui s’appelle Bakamon. Concernant les règles, globalement on a le droit de faire de la parodie tant que l’on ne trompe pas les gens volontairement, ce qui n’est pas le cas ici. Et surtout, au Japon il y a une forte tradition justement à la parodie. Quand une licence ou série fonctionne extrêmement bien il y a toujours tout un tas de parodies, et les créateurs ne sont pas méfiants, au contraire ils sont plutôt contents : c’est comme un coup de pub pour eux.
On avait fait aussi une parodie de Dragon Ball qui s’appelait Dragon Fall, et c’est évident que les japonais sont très ouverts à ce genre de créations, comparés aux français.

Entretien réalisé en mai 2022 au Bordeaux Geek Festival.

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