Dans Batman - White Knight, Bruce Wayne est en prison. Harley Quinn est une jeune maman élevant seule ses deux enfants. L’ex-compagne de Jack Napier est contactée par la police de Gotham pour leur venir en aide sur une affaire. En effet, son passé de psychiatre et de criminelle peut leur être utile pour arrêter une autre psychopathe.

L’évolution d’ Harley Quinn

Il est surprenant de voir dans les pages de Batman White Knight – Harley Quinn l’évolution de ce personnage créé par Paul Dini et Bruce Timm. L’ex-psychiatre et ancienne compagne du Joker y gagne en maturité. Élevant seule quatre enfants, Jack et Bryce qu’elle a eu avec Jack Napier et ses deux hyènes rieuses Lou et Bud, elle est une jeune femme accomplie qui tente de subsister tant bien que mal. Le scénario de cet album est confié à Katana Collins, femme de Sean Murphy, créateur de l’univers de Batman – White Knight. Ici, Harley Quinn est un peu loin du personnage de fofolle qui lui collait à la peau, ce qui n’est d’ailleurs pas un mal.

L’utilisation bienvenue de personnages venant de la série animée de Timm et Radomski

On trouve dans la mini-série Batman White Knight – Harley Quinn trois personnages nés dans la série animée de Bruce Timm et Eric Radomski. Bien entendu, la plus évidente est Harley Quinn mais elle est également accompagnée de Montoya et du Grey Ghost, rôle interprété sur le petit écran par l’acteur Simon Trent, une inspiration de Bruce Wayne pour Batman. Pourtant, l’univers de Batman – White Knight est bien différent de celui de la série animée car il est nettement plus orienté vers le polar.

Harley Quinn, l’ange gardien de Gotham City ?

Batman étant enfermé en prison, la ville de Gotham a besoin d’un justicier pour contrer les nouvelles menaces du Producteur et de la Starlette, vilains graphiquement créés par le dessinateur de Batman White Knight – Harley Quinn, l’italien Matteo Scalera (Black Science, Secret Avengers). Il est surprenant de voir Harley Quinn du côté des anges mais c’est une évolution naturelle et réussie d’Harleen Quinzel, ex-compagne de Jack Napier et ennemie de Batman.

Katana Collins et Matteo Scalera, les artistes parfaits pour cette mini-série

L’écriture de Katana Collins fait d’Harley Quinn une héroïne intéressante, sûre d’elle tant à l’aise dans sa vie de maman, de profileuse et de justicière. Le graphisme de Matteo Scalera ressemble à s’y méprendre à celui de Sean Murphy mais ses personnages ont une identité graphique qui leur est propre. On avoue avoir eu un petit faible pour la Starlette et espère la revoir bientôt affronter Harley.

En conclusion, Batman White Knight – Harley Quinn donne à Harleen Quinzel une occasion d’évoluer et une place prépondérante dans l’univers créé par Sean Murphy. De plus, il n’est pas nécessaire d’avoir lu Batman White Knight et sa suite Batman – Curse of the White Knight pour apprécier cette mini-série consacrée à Harley Quinn.

Batman White Knight – Harley Quinn. Urban Comics, coll. DC Black Label, 176 pages, 18 €. Sortie le 12 novembre 2021. Traduction de Benjamin Rivière et de Julien Di Giacomo , lettrage de MAKMA (Sabine Maddin et Stephan Boschat).

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