Superman : les 10 révélations majeures de la nouvelle bande-annonce du film DC

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Elle est spectaculaire, ambitieuse, mais aussi beaucoup plus politique et personnelle qu'on pouvait l'imaginer. La bande-annonce de Superman dévoile bien plus qu'un nouveau costume ou une galerie de personnages DC. Voici ce qu'elle nous apprend vraiment sur le film, son héros, et le nouvel univers que James Gunn est en train de bâtir.

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Sommaire

Un héros sans mandat, mais pas sans convictions

L'un des premiers enseignements de la bande-annonce, et le plus évident, c'est que Superman ne collabore pas avec le gouvernement. Il agit selon ses principes, ce qui le place dans une position politique compliquée. Quand il intervient pour stopper une guerre, il le fait sans autorisation, et sans représenter autre chose que lui-même. C'est ce qu'il affirme dans l'une des phrases les plus fortes du trailer : « Je ne représentais personne, si ce n'est moi. J'aidais. »

Ce positionnement le met en décalage avec une société désormais méfiante face aux héros solitaires. Et pour la première fois, Clark Kent semble devoir répondre de ses actes devant l'opinion publique, le gouvernement, et même ses proches.

Un couple Lois & Clark plus réaliste que jamais

La complicié entre David Corenswet et Rachel Brosnahan est évidente, mais leur relation ne semble pas exempte de conflits. Lois interroge, Clark s'agace. Il est Superman, mais elle est journaliste. Et même si leurs sentiments sont sincères, leurs idéaux ne sont pas toujours alignés.

Cette tension, délicate mais tangible, promet une dynamique moderne et subtile, bien loin du cliché du héros parfait et de la compagne dévouée. Gunn semble vouloir montrer un couple aussi humain que symbolique.

Le gouvernement contre Superman : l'ombre de Rick Flag Sr.

C'est une véritable surprise pour les spectateurs attentifs de Creature Commandos : Rick Flag Sr. (Frank Grillo) est aujourd'hui le Secrétaire à la Défense. Ce personnage, vu comme militaire dans la série animée, apparaît ici en civil, entouré de l'Ingénieure et d'Ultraman.

C'est une manière subtile mais efficace de relier les différents projets du DCU. Et cela positionne clairement le conflit entre Superman et l'appareil d'État comme l'un des grands enjeux du film.

Trois super-méchants, trois dangers différents ?

La bande-annonce met en avant trois antagonistes identifiables : l'Ingénieure (María Gabriela de Faría), le Marteau de Boravie et Ultraman. Tous trois semblent liés au gouvernement américain, au moins en apparence. Mais plusieurs séquences les montrent en train de retourner leurs pouvoirs contre Superman lui-même.

Notons que l'Ingénieure attaque la Forteresse de Solitude aux côtés de Lex Luthor, et affronte Krypto dans une scène très rythmée. Quant au Marteau de Boravie, il apparaît comme un adversaire physique capable de rivaliser avec Superman. Ultra Man, encore en retrait, pourrait bien être lié à l'identité cachée du Marteau lui-même – une piste que le film explorera peut-être plus tard.

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Metamorpho et la kryptonite : un pion de Lex Luthor ?

Un autre plan marquant montre Metamorpho emprisonné avec Superman dans une cellule de verre. Il semble utiliser ses pouvoirs pour générer de la kryptonite, affaiblissant Superman au moment où des agents de Lex Luthor l’assaillent. Cette scène soulève une question importante : Metamorpho est-il manipulé, contraint ou complice ? Le héros chimique semble en tout cas instrumentalisé dans une opération orchestrée par Lex, possiblement en lien avec des expériences sur d'autres métahumains.

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Lex Luthor, stratège ou président ?

Nicholas Hoult livre un Lex froid, calculateur, mais aussi très politique. Une phrase en particulier résume son ressentiment : « Ce n'est pas un homme. C'est une chose devenue le centre du monde. Je ne peux pas l'accepter. »

Sa haine semble venir autant de la peur que de la jalousie. Et certaines séquences suggèrent qu'il dispose de moyens institutionnels pour agir. Serait-il déjà une figure publique de premier plan ? Un chef d'État ? C'est une théorie qui prend de l'ampleur.

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Une équipe de héros déjà active

Le Green Lantern Guy Gardner, Hawkgirl, Mister Terrific… Ces trois héros apparaissent ensemble dans des plans coordonnés, en uniforme, au-dessus de Metropolis. Tout laisse penser qu'ils opèrent en groupe, sous mandat officiel, voire en mission contre Superman.

Le film poserait donc les bases d'une Justice League sans Superman, ou plutôt, d'une équipe gouvernementale qui pourrait devenir sa rivale directe. Reste à savoir si elle s'appelle Justice League Internationale ou Justice Gang, comme le laissent entendre d'autres sources.

Retour à Smallville : les Kents au cœur du récit

Quelques séquences très courtes montrent des flashbacks de Clark enfant, serrant Pa Kent dans ses bras, tandis que Martha s'occupe de ses bottes. La voix de Jonathan, rassurante, rappelle que ce sont les choix, pas les origines, qui font l'homme.

Un rappel essentiel dans un film où la peur de l'autre, la méfiance envers les héros, et le besoin de réenchanter le monde semblent être au centre.

Portails, dimensions et multivers ?

Un plan montre Lois et Mister Terrific devant ce qui ressemble à un portail dimensionnel, menant à un plan chaotique où Superman plane au milieu de ruines. Rien n'est confirmé, mais le DCU pourrait poser très tôt les bases du multivers.

Cela ferait écho à la bande-annonce de la saison 2 de Peacemaker, à certaines versions alternatives des héros comme Ultra Man, et à des arcs classiques des comics.

Un héros de son temps, porté par un film à la hauteur

James Gunn avait promis un film sur la gentillesse, la compassion, et l'idée que la bonté n'est pas une faiblesse. Tout dans cette bande-annonce va dans ce sens. Et si le pari était réussi ? Si ce Superman, loin d'être lisse, devenait justement l'image de l'héros qu'on n'attendait plus ?

Un plan le montre sauver une enfant d'un camion fou, un autre, bien plus ironique, met en scène une femme prenant un selfie devant le Marteau de Boravie en train de détruire un immeuble. Entre espoir sincère et satire mordante, Gunn semble avoir trouvé le bon équilibre.

Une chose est sûre : le DCU semble être bien lancé.

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