Pour la deuxième fois consécutive, le palmarès des Eisner Awards a été dévoilé de façon virtuelle lors d'une conférence vidéo animée par le comédien Phil LaMarr – la vidéo est à découvrir sous l'article.
Vous trouverez ci-après la liste des heureux gagnants des votes. Parmi eux, on peut citer les bonnes performances de Gene Luen Yang, qui récolte trois trophées pour Dragon Hoops et Superman Smashes the Klan (Superman écrase le Klan, Urban, 2020), de Stan Sakaï, qui, grâce à Usagi Yojimbo, récolte les prix de la Meilleure série régulière et du Meilleur lettreur, de Simon Hanselmann (pour la réédition de son Seeds and Stems et son webcomics Crisis Zone. Pour info, son œuvre est traduite par la petite maison d'édition Misma), de Junji Ito, qui gagne le prix du Meilleur artiste complet (scénario et dessins) pour Remina (Rémina, Tonkam, 2014)qui obtient le prix de la Meilleure adaptation de matériel asiatique. Adrian Tomine récolte également deux récompenses grâce à son The Loneliness of the Long-Distance Cartoonist (La solitude du marathonien de la bande dessinée, Cornelius, 2020). Ed Brubaker n'a pas non plus à se plaindre avec deux trophées, un pour son graphic novel Pulp (Pulp, Delcourt, 2021) avec Sean Phillips et son comics numérique Friday avec Marcos Martin. Bonne moisson également pour la série Superman's Pal Jimmy Olsen (par Matt Fraction et Steve Lieber), qui est gratifiée des prix de la Meilleure série limitée et de la Meilleure publication humoristique.
L'omniprésent James Tynion IV est nommé Meilleur scénariste de l'année, tandis que les époux Allred se partage deux prix, Meilleur artiste pour Michael et Meilleure coloriste pour Laura, le tout pour leur album Bowie: Stardust, Rayguns & Moonage Daydreams (Bowie, Huginn & Muninn, 2020).Le prix de la Meilleure série régulière a, quant à lui, été attribué au Black Widow (Black Widow, tome 1: Des liens indéfectibles, Panini, 2021) de Kelly Thompson et Elena Casagrande. Enfin, Kent State: Four Dead in Ohio (Kent State, Ca et La, 2021), par Derf Backderf, remporte le Eisner de la Meilleure publication basée sur des faits réels.
Meilleure histoire courte
- “When the Menopausal Carnival Comes to Town” par Mimi Pond dans Menopause: A Comic Treatment (Graphic Medicine/Pennsylvania State University Press)
Meilleur one-shot/épisode indépendant
- Sports Is Hell, par Ben Passmore (Koyama Press)
Meilleure série régulière
- Usagi Yojimbo, par Stan Sakai (IDW)
Meilleure série limitée
- Superman's Pal Jimmy Olsen, par Matt Fraction et Steve Lieber (DC Comics)
Meilleure nouvelle série
- Black Widow, par Kelly Thompson et Elena Casagrande (Marvel)
Meilleure publication pour jeunes lecteurs (moins de 9 ans)
- Our Little Kitchen, par Jillian Tamaki (Abrams Books for Young Readers)
Meilleure publication pour jeunes lecteurs (9-12 ans)
- Superman Smashes the Klan, par Gene Luen Yang et Gurihiru (DC)
Meilleure publication pour jeunes lecteurs (13-17 ans)
- Dragon Hoops, par Gene Luen Yang (First Second/Macmillan)
Meilleure publication humoristique
- Superman's Pal Jimmy Olsen, par Matt Fraction et Steve Lieber (DC)
Meilleure anthologie
- Menopause: A Comic Treatment, sous la direction de MK Czerwiec (Graphic Medicine/Pennsylvania State University Press)
Meilleure publication basée sur des faits réels
- Kent State: Four Dead in Ohio, par Derf Backderf (Abrams)
Meilleures autobiographies illustrées
- The Loneliness of the Long-Distance Cartoonist, par Adrian Tomine (Drawn & Quarterly)
Meilleur nouvel album
- Pulp, par Ed Brubaker et Sean Phillips (Image)
Meilleur album réédité
- Seeds and Stems, par Simon Hanselmann (Fantagraphics)
Meilleure adaptation d'un autre support
- Superman Smashes the Klan, adapté parGene Luen Yang et Gurihiru (DC)
Meilleure adaptation américaine de matériel étranger
- Goblin Girl, par Moa Romanova, traduit par Melissa Bowers (Fantagraphics). Traduit en français dans Toujours tout foutre en l'air (Revival, 2019)
Meilleure adaptation américaine de matériel asiatique
- Remina, par Junji Ito, traduit par Jocelyne Allen (VIZ Media)
Meilleure réédition patrimoniale : Strips de presse
- The Flapper Queens: Women Cartoonists of the Jazz Age, supervisé par Trina Robbins (Fantagraphics)
Meilleure réédition patrimoniale : Bande Dessinée
- The Complete Hate, par Peter Bagge, supervisé par Eric Reynolds (Fantagraphics)
Meilleur scénariste
- James Tynion IV, Something Is Killing the Children, Wynd (BOOM! Studios); Batman (DC); The Department of Truth (Image); Razorblades (Tiny Onion)
Meilleur artiste complet (scénariste/dessinateur)
- Junji Ito, Remina, Venus in the Blind Spot (VIZ Media)
Meilleur artiste ou meilleur duo dessinateur/encreur
- Michael Allred, Bowie: Stardust, Rayguns & Moonage Daydreams (Insight Editions)
Meilleur illustrateur (peintre ou multimédia) intérieur
- Anand RK/John Pearson, Blue in Green (Image)
Meilleur artiste de couverture
- Peach Momoko, Buffy the Vampire Slayer #19, Mighty Morphin #2, Something Is Killing the Children #12, Power Rangers #1 (BOOM! Studios); DIE!namite, Vampirella (Dynamite); The Crow: Lethe (IDW); Marvel Variants (Marvel)
Meilleur coloriste
- Laura Allred, X-Ray Robot (Dark Horse); Bowie: Stardust, Rayguns & Moonage Daydreams (Insight Editions)
Meilleur lettreur
- Stan Sakaï, Usagi Yojimbo (IDW)
Meilleure publication périodique consacrée aux comic books
- Women Write About Comics, supervisé par Nola Pfau and Wendy Browne.
Meilleur livre consacré aux comic books
- Invisible Men: The Trailblazing Black Artists of Comic Books, par Ken Quattro (Yoe Books/IDW)
Meilleure étude universitaire
- The Content of Our Caricature: African American Comic Art and Political Belonging, par Rebecca Wanzo (New York University Press)
Meilleur maquettiste
- The Loneliness of the Long-Distance Cartoonist, conçue par Adrian Tomine et Tracy Huron (Drawn & Quarterly)
Meilleur comics numérique
- Friday, par Ed Brubaker et Marcos Martin (Panel Syndicate)
Meilleur webcomic
- Crisis Zone, par Simon Hanselmann.