Nouvel épisode dans la série des déboires personnels et juridiques d'Ezra Miller – la star de The Flash qui a récemment alimenté la chronique à cause de nombreux scandales – puisqu'il vient de faire paraître un communiqué sous forme de mea culpa. Dans celui-ci, il explique avoir pris conscience des troubles qu'il génère et tentera donc de se faire soigner pour des "problèmes de santé mentale complexes".
Des scandales à répétition
Est-ce donc la fin d'une saga qui aura mis les fans et Warner Bros. à rude épreuve ? Cela pourrait être le cas. Depuis près d'un an, l'interprète de Barry Allen dans le DCEU depuis Batman v Superman : l'Aube de la Justice, fait régulièrement la une de la presse mais pas pour de bonnes raisons. Il fut recherché à plusieurs reprises par les forces de l'ordre après avoir été soupçonné de vivre chez une mère de 25 ans et ses enfants, les mettant en danger en les empêchant d'accéder à des soins et en laissant à disposition des enfants des armes à feu.
En vrac, il fut aussi inculpé à cause de faits de cambriolages, de comportements abusifs et menaçant et de manipulation. Selon certaines rumeurs, il aurait également été aperçu au volant dans plusieurs états américains, vêtu d'un gilet pare-balle et clamant qu'il était suivi par le FBI et le Ku Klux Klan. Ces scandales à répétitions auront fait largement douté le studio derrière The Flash ou Les Animaux Fantastiques, se désolidarisant du comportant du comédien et cherchant à tout prix à aller au bout de la production du film.
On se soigne et on repart ?
Le sort du long métrage DC Comics a longtemps été en suspens même si Warner a clamé à qui veut bien l'entendre que le film sortirait bien à la date prévue en juin 2023. Mais plusieurs sources avaient affirmé que cela pourrait être autrement dans les semaines à venir. Soit le film était tout bonnement jeté aux ordures, soit un remplacement de l'acteur principal devait avoir lieu. Autant dire qu'avec un film aussi attendu et qui devait redéfinir l'avenir du DCEU au cinéma pour les prochaines années, le choix était cornélien.
Le communiqué diffusé par le comédien auprès de Variety aura donc le mérite de faire grandement baisser les tensions. Il explique : "Étant récemment passé par une période de crise intense, je comprends désormais que je souffre de problèmes complexes de santé mentale et j’ai commencé à suivre un traitement" avant d'ajouter vouloir "accomplir le travail nécessaire afin de renouer avec une période saine, sûre et productive de ma vie".
Globalement, Miller pense certainement – et à raison – que si Warner met 200 millions de dollars en l'air par sa faute, le procès qui l'attend en dommages et intérêts sera terrible. Du coup, on en arrive à une conciliation mitigée qui satisfera l'un comme l'autre. Mais l'histoire est encore loin d'être terminée pour lui puisqu'on peut s'attendre à de nombreuses plaintes et une mise en lumière judiciaire qui pourrait continuer à alimenter la presse, ce qui n'aidera pas la campagne de promo d'avance très difficile du film d'Andy Muschietti.
Aux États-Unis, le public est très attaché à ce qu'il se passe en dehors des productions cinématographiques et on peut arriver parfois à absoudre les stars via les hospitalisations et les cures, pour des motifs variés, dans un pays où la foi est aussi importante. On se souviendra de Michael Douglas qui après avoir multiplier les polémiques, enchaîna les cures pour soigner ses addictions à de nombreuses substances ainsi qu'au sexe (ce qui l'exposa au virus VPH et lui coûta un méchant cancer de la langue), ce qui lui permis de se refaire une carrière par la suite. Mais en 2022 et avec les réseaux sociaux, pour des motifs aussi variés et perturbant, est-ce que cela fonctionnera sur tout le monde ? Le temps nous le dira.
The Flash, avec Ezra Miller, Ben Affleck, Michael Keaton, Sasha Calle, Ron Livingston, Kiersey Clemons, Michael Shannon et Antje Traue, est toujours maintenu au 21 juin 2023 en France.
