À une époque, une figurine, c’était un jouet. On en trouvait dans les paquets de céréales, on les faisait tomber, on les mâchouillait, on les perdait dans le sable. C’était un objet qu’on malmenait autant qu’on aimait. Puis quelque chose a changé. Les mêmes personnages qu’on trimballait dans nos poches sont devenus des trésors qu’on expose sous vitrine. Les figurines ont grandi avec nous. Et elles ont cessé d’être faites pour jouer.

Qu’il s’agisse de personnages de BD franco-belge, de mangas japonais ou de comics américains, ces petites représentations sont devenues bien plus que de simples jouets.

Du gadget au Graal : petite histoire des produits dérivés

Figurines anciennes en plastique des personnages de Tintin, issues de la collection Esso Belvision de 1973 Avant les figurines telles qu’on les connaît aujourd’hui, il y avait les gadgets. Les petits objets glissés dans les magazines, les figurines Astérix en plastique dur vendues en kiosque, ou les soldats de plomb à l’effigie de Blake et Mortimer. Aux États-Unis, l’arrivée des jouets Star Wars à la fin des années 70 a complètement bouleversé la donne. Les personnages des films devenaient des miniatures à collectionner, à échanger, à aligner sur des étagères.

Mais jusqu’aux années 2000, la logique reste la même : on s’adresse aux enfants. Les figurines sont pensées pour le jeu, pas pour être conservées. Ce sont des objets qu’on offre à Noël, qui finissent sans bras au fond d’une caisse.

Quand les figurines ont commencé à coûter cher (et à le valoir)

Figurine Funko POP! de Batman inspirée du film de 1989, issue de la collection Heroes : Batman 80th. Puis, discrètement, quelque chose a basculé. Des marques comme McFarlane Toys, NECA ou Hot Toys se sont mises à produire des figurines ultra-détaillées, fragiles, limitées. Des objets pour adultes, cette fois. Des passionnés devenus grands, qui veulent autre chose qu’un bout de plastique articulé. On ne joue plus avec, on les admire. On parle de textures, de poses dynamiques, de fidélité au design original.

Dans les comics, les mangas et même les séries animées, tout devient prétexte à sculpter. Batman, Sangoku, Naruto, Spider-Man, Luffy... Et les séries les plus populaires se déclinent à l’infini, entre résines numérotées, bustes ou dioramas.

Impossible non plus de passer à côté du phénomène des Funko POP!, dont le style simplifié mais reconnaissable entre mille a contribué à démocratiser la figurine de collection auprès du grand public.

Des figurines de plus en plus fidèles grâce aux nouvelles technologies

Si les figurines sont devenues de véritables objets de collection, c’est aussi parce que leur qualité a explosé ces dernières années. Les avancées dans la modélisation 3D, l’impression en résine, les peintures à la main ou les matériaux hybrides permettent aujourd’hui de produire des pièces d’une fidélité impressionnante.

Un simple regard suffit pour voir la différence : textures plus fines, expressions plus justes, poses plus naturelles. Certaines pièces rendent hommage à l’esthétique même de la bande dessinée, reproduisant les traits, les ombrages et même le style graphique original avec une précision étonnante.

C’est particulièrement vrai pour la BD franco-belge, qui bénéficie désormais de traitements haut de gamme. Les figurines Gaston Lagaffe en sont un bel exemple : elles restituent à la perfection l’esprit de Franquin, jusque dans les attitudes décalées du personnage, ses accessoires improbables ou les plis de son éternel col roulé vert. Des pièces pensées pour les amateurs de BD, et non pour les rayons jouets.

Figurine de collection de Gaston Lagaffe tenant le petit Gaffophone, inspirée de la couverture du tome 6 de la série, édition limitée numérotée

Commencer une collection chez soi

On ne se l’avoue pas toujours, mais ça commence souvent par un coup de cœur. Une figurine qu’on achète “juste pour décorer le bureau”. Et puis une autre. Et encore une. Et bientôt, on réorganise une étagère entière pour qu’elles soient bien mises en valeur.

On collectionne comme on relit ses BD préférées : avec émotion. Par nostalgie, parfois. Par obsession, souvent. Et avec le plaisir de voir ces univers qu’on aime prendre vie sous une autre forme. Il y a quelque chose de rassurant dans l’idée d’avoir toujours chez soi un peu de Franquin, de Toriyama ou de Kirby. Non pas dans un livre cette fois, mais dans une sculpture silencieuse qui nous regarde pendant qu’on écrit, qu’on dessine ou qu’on rêve.

Avec l’explosion des boutiques spécialisées en ligne, il n’a jamais été aussi facile de commencer une collection depuis chez soi.

À voir aussi : La plus grande collection de comics au monde validée par Guinness World Records

Source : Figurinemania

Cet article a été réalisé en partenariat avec 9e-store.fr.

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