« Je ne suis plus cet homme. » Voilà une phrase que Negan a souvent répétée. Mais que se passe-t-il quand tout autour de vous vous pousse à redevenir celui que vous avez tenté d’enterrer ? Ce deuxième épisode de The Walking Dead: Dead City nous replonge dans un New York ravagé, où chaque décision pèse lourd, et où les fantômes du passé refont surface.
Attention, cet article contient des spoilers sur The Walking Dead: Dead City, saison 2, épisode 2. Si vous ne l’avez pas encore vu, nous vous conseillons de revenir après le visionnage.
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Negan sous pression : retour vers les ténèbres
L’épisode s’ouvre sur une scène étonnamment calme. Negan (Jeffrey Dean Morgan) est seul dans sa cellule, silencieux. Le son du violon de Victor (Logan Schmucker) brise ce silence, apportant un instant presque apaisant.
Mais cette parenthèse ne dure pas. La Dama (Lisa Emery) et le Croate (Zeljko Ivanek) ont un objectif clair : réveiller l’ancien Negan, celui que tout le monde redoutait. Leur méthode ? Le pousser à redevenir le chef impitoyable qu’il était, peu importe le prix.
Maggie face à l’arrogance de New Babylon
De son côté, Maggie (Lauren Cohan) affronte une hiérarchie militaire bornée. Forcée d’intégrer les troupes de New Babylon, elle alerte sur un piège évident. Mais ses mises en garde sont ignorées par la Major Lucia Narvaez (Dascha Polanco), convaincue d’avoir raison.
"Un ferry ? Autant leur envoyer une invitation gravée." Maggie sait ce qui les attend. Le Colonel Armstrong (Gaius Charles) semble plus lucide, mais reste coincé dans un système rigide qui l’empêche d’agir.
Hershel bouleverse les plans
La tension monte encore d’un cran avec l’arrivée de Hershel (Logan Kim), qui a suivi sa mère sans prévenir. Son geste courageux, mais dangereux, bouleverse la stratégie de Maggie.
Tout bascule quand Narvaez l’accuse de désertion. Un coup part, et mère et fils se retrouvent enchaînés dans le ferry, envoyés vers Manhattan comme deux prisonniers qu’on sacrifie.
Negan résiste à l’appel de la violence
Le Croate ne lâche rien. Il tente de réveiller les souvenirs les plus sombres de Negan, espérant raviver sa part la plus brutale. Mais Negan ne se laisse pas faire. Il lutte en silence, et c’est ce combat intérieur qui donne toute sa force à l’épisode.
Il ne joue pas un rôle. Il se bat pour ne pas redevenir celui qu’il était.
Le piège sur le fleuve
Le ferry approche, et l’embuscade se déclenche. Des explosions retentissent, tout part en vrille. Ginny intervient pour libérer Maggie et Hershel, en plein chaos.
Et Negan, de son côté, doit faire un choix. Quand il voit Hershel sur un canot, son doigt hésite au-dessus du détonateur. Une hésitation infime, mais suffisante pour tout changer. Le Croate l’a vue.
En épargnant Hershel, Negan ne sauve pas seulement un enfant. Il prouve qu’il peut encore choisir le bien, même dans un monde qui pousse à la violence.
La Dama frappe fort
La scène qui suit est brutale. La Dama confronte Negan dans une église abandonnée, et Victor est puni à sa place. D’abord félicité, le jeune violoniste est froidement exécuté. Un message clair : ici, toute faiblesse se paie.
Le regard qu’elle échange avec l’historien Benjamin Pierce (Keir Gilchrist) laisse entendre qu’il y a plus à découvrir sur elle. Un passé ? Une dette ? Ce lien reste flou, mais prometteur.
Central Park, dernier refuge
Après le massacre, les survivants s’enfoncent dans Manhattan. Maggie retrouve Hershel. Ils se prennent dans les bras. C’est bref, mais sincère.
Mais Ginny intrigue. Discrètement, elle vérifie son arme. Un geste anodin, ou le signe qu’elle prépare quelque chose ?
L’épisode se termine sur une belle image : les personnages disparaissent dans les hautes herbes de Central Park. L’ancien parc est redevenu une jungle. Ce qu’ils y trouveront reste à découvrir.
Notre avis sur l’épisode
Avec ce deuxième épisode, The Walking Dead: Dead City confirme qu’elle n’est pas une simple série de survie. Elle explore ses personnages, leurs failles, leurs choix. Et pose une question essentielle : peut-on vraiment changer ?
Negan se bat pour ne pas replonger. Maggie tient bon, malgré un monde qui ne l’écoute pas. La Dama gagne en épaisseur. Et New Babylon montre les limites d’une autorité aveugle.
La série avance, sans temps mort, en creusant les dilemmes de chacun. Et plus que jamais, elle nous rappelle que dans un monde dévasté, chaque acte a un prix.
The Walking Dead: Dead City saison 2 est diffusée chaque semaine sur AMC depuis avril 2025 aux États-Unis, et sera prochainement disponible en France.