Le jeune Miles Morales est une sorte d’étoile montante de la Maison des Idées, et le film Spider-Man : New Generation n’a fait que renforcer sa place déjà bien méritée. Les plus fervents lecteurs de comics auront certainement apprécié tous les événements concernant les différents protagonistes du Spider-verse et notamment le premier Spider-Men sorti en 2012 aux États-Unis (et en 2016 en France, chez Panini Comics). Comme l’indique le titre de cet article, le livre que nous allons traiter ici est en fait la suite de ce fameux premier hit littéraire. Vous vous en doutez, il vaut donc mieux avoir dévoré le premier opus avant de se plonger dans le billet qui suit. Vous êtes prévenus. Et d’ailleurs, si vous n’avez pas encore lu le premier tome, je vous conseille de nous quitter de suite et de filer l’acheter, vous ne serez pas déçus.

Si vous êtes encore là, ça signifie qu’on peut librement dire que l’histoire reprend après que Miles Morales a fait le saut sur la Terre-616, l’univers Marvel que tout le monde connaît. Le Peter Parker de son univers à lui (la Terre-1610) est décédé, mais le jeune adolescent a retrouvé un Spider-Man vivant dans sa nouvelle Terre d’accueil. La question que pose alors cet ingénieux volume, c’est : si un Peter Parker existait dans les deux univers, existe-t-il un Miles Morales sur cette Terre-616 et, si la réponse est positive, qui est-il ?

Derrière cette minisérie en cinq chapitres, on retrouve les deux parents du jeune Spider-Man : Brian Michael Bendis, qui a depuis quitté Marvel pour faire un bout de chemin chez la Destinée Concurrence, et la grande Sara Pichelli. Et c’est un pur régal. Dans un premier temps pour la simple et bonne raison que Miles Morales n’est jamais mieux dessiné que par Sara Pichelli, puis parce que cette équipe créative créée une sorte d’alchimie à laquelle on doit les chefs d’œuvre qui ont donné naissance au nouveau Spider-Man.

Niveau dessin, vous aurez compris ma position, il n’y a rien à redire. La partie littéraire, en revanche, est plus légère. Brian Michael Bendis est ce genre de scénariste qui divise la communauté de lecteurs de comics. Car en effet, si l’idée est bonne, la mise en pratique l’est un tantinet moins : les dialogues sont assez pauvres et l’épisode ne s’accompagne pas d’une maxime comme celles auxquelles le monte-en-l’air nous a habitué au fil des ans. D’un autre côté, l’humour est toujours présent (que serait un Spider-Man sans humour, après tout ?) et la trame est bien pensée. Résultat, on arrive au bout du cinquième chapitre avec un léger goût de trop peu. Mais vu que Bendis a fait ses adieux à l’univers Marvel, qui sait ce que ça donnera ?

Spider-Men II (128 pages, 18€) est sorti chez Panini Comics le 1er décembre 2018 dans la collection Marvel Deluxe. La traduction est signée Sophie Watine-Vievard et le lettrage Laurence Hingray et Christophe Semal.

Spider-Men 2

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