Et si les rayons arc-en-ciel étaient une arme plus efficace que la super-force ? En 1958, dans une histoire qui repousse les limites de l'imaginaire, Superman abandonne ses pouvoirs iconiques pour des capacités qui défient toute logique. Une aventure qui nous rappelle pourquoi l'Âge d'Argent des comics reste une période unique.

Quand une rencontre alien change tout

Une simple patrouille bouleverse tout dans Superman Vol. 1 #125. Notre héros détecte une perturbation sous Metropolis et découvre un mystérieux vaisseau extraterrestre enfoui. Lorsqu'il s'en approche, une explosion énergétique le frappe de plein fouet. Adieu super-force, vision thermique et super-souffle. Ne lui restent que le vol et l'invulnérabilité. Mais l'effet secondaire de cette transformation est loin d'être anodin.

Le héros kryptonien lance des arcs-en-ciel sur la couverture de Superman #125 - DC Comics

L'arme ultime : un arc-en-ciel au bout des doigts

Imaginez la scène : un braquage de banque en cours, Superman arrive, et au lieu de défoncer le mur... il tend la main vers les criminels. Des rayons arc-en-ciel jaillissent de ses doigts. Résultat ? Les malfaiteurs se rendent instantanément. Pas de combat, pas de dégâts collatéraux. Un pouvoir aussi efficace qu'absurde qui transforme chaque intervention en un spectacle psychédélique.

Derrière cette étrangeté scénaristique, on retrouve l'esprit de l'Âge d'Argent des comics, où chaque numéro était l'occasion de repousser les limites de l'imagination, quitte à explorer des idées totalement loufoques.

Mini-Superman : le pouvoir qui défie l'entendement

Superman peut créer des mini-doubles de lui-même dans le numéro 125.

Mais les rayons arc-en-ciel ne sont que le début. Au cœur de cette aventure, Superman découvre qu'il peut désormais projeter un double miniature de lui-même, directement depuis sa paume. Ce "Proxy", comme on le surnomme, n'est pas qu'une simple copie : il possède tous les pouvoirs originaux perdus par notre héros.

Rapidement, la situation se complique. Le public commence à aduler cette version miniature et parfaite de l'Homme d'Acier, reléguant le Superman d'origine au second plan. Un dilemme inattendu pour le héros, qui voit son statut ébranlé par sa propre création.

Le prix du retour à la normale

L'histoire prend un tournant nettement plus dramatique lorsqu'une pluie de météorites de kryptonite menace Metropolis. Superman est impuissant face au danger, mais son double miniature, lui, ne l'est pas. Il n'hésite pas une seconde à se sacrifier, absorbant l'impact pour sauver la ville.

Lorsque le Proxy disparaît dans la bataille, Superman retrouve subitement ses pouvoirs classiques. Cette séquence, derrière son apparence naïve, pose une question troublante : Superman aurait-il consciemment laissé son double affronter la mort pour récupérer ses capacités ? Une décision qui, dans le contexte de l'Âge d'Argent, illustre à quel point les comics de cette époque pouvaient explorer des dilemmes moraux inattendus.

Une relique de l'Âge d'Argent

L'histoire de Superman Vol. 1 #125, signée par le scénariste Jerry Coleman et le dessinateur Wayne Boring, est emblématique d’une période où les récits de super-héros n’avaient aucune limite. Entre bizarreries scénaristiques et créativité débridée, ce numéro est un parfait exemple du ton excentrique des années 1950. Si ces pouvoirs n’ont jamais été réutilisés dans la continuité moderne, ils restent une belle curiosité de l’histoire de DC Comics.

Source : ComicBook.com | DC Fandom

Envie d'en discuter ?
Rendez-vous sur Discord
Suivez-nous pour ne rien rater :
Moklay, un univers sur-mesure au service de votre marque

Ça pourrait vous intéresser

 sur Superpouvoir.com
Partager : Partager sur Facebook Partager sur Twitter