Depuis plus de 35 ans, les Predators – ou Yautja – incarnent l’un des plus grands mythes de la science-fiction moderne. Ces chasseurs extraterrestres, à la fois brutaux et honorables, sont reconnaissables entre mille grâce à leur technologie avancée, leurs dreadlocks caractéristiques et leur masque emblématique. Mais que savons-nous vraiment de leur espèce ? Leur légende continue de s’écrire au cinéma, notamment avec Predator: Badlands, attendu en novembre 2025.
Apparus pour la première fois dans Predator (1987), réalisé par John McTiernan, les Predators se sont rapidement imposés comme des figures emblématiques du cinéma SF. Leur nom véritable, Yautja, a été introduit dans les comics et les romans dérivés, où leur civilisation a été largement développée.
Les Yautja viennent de Yautja Prime, un monde sauvage et inhospitalier composé de jungles épaisses, de rivières de lave et de zones désertiques. Ce climat extrême a forgé une espèce endurante, parfaitement adaptée à la survie et à la chasse dans des conditions extrêmes.
Les Predators mesurent entre 2,1 et 2,4 mètres. Leur gabarit impressionnant s’accompagne d’une force physique sans commune mesure avec celle des humains. Leur peau écailleuse leur confère une résistance aux blessures, à la chaleur et aux radiations. Leur sang est vert fluorescent, et ils disposent d’un système respiratoire compatible avec plusieurs atmosphères. Ils ont une excellente vision (améliorée par leur masque), mais voient naturellement en infrarouge.
La société Yautja est hiérarchisée en castes :
Leur culture repose sur des valeurs de bravoure, d’honneur et de respect des règles de chasse. Ils pratiquent des rituels avant chaque traque, vénèrent des figures mythologiques et considèrent le trophée comme une offrande sacrée. Ceux qui trahissent ces règles peuvent être bannis – comme Dek, le jeune Predator de Predator: Badlands.
Les Yautja possèdent un arsenal avancé :
Ils utilisent aussi une écriture symbolique visible sur leur équipement et leurs armures.
Les Yautja disposent de leur propre langage, constitué de clics, grognements, sifflements et sons gutturaux. Cette langue est très difficile à reproduire pour un humain, mais elle leur permet de transmettre des ordres, de marquer leur territoire ou de coordonner une chasse.
Grâce à leur masque, certains Predators peuvent également imiter la voix humaine. Cette capacité est utilisée pour perturber leurs proies ou les attirer dans des pièges – une technique introduite dès le film Predator (1987), “Turn around” ("Retourne-toi") ou “What the hell are you?” ("Qu’est-ce que tu es, bon sang ?").
Enfin, les Yautja disposent d’un système d’écriture unique, composé de symboles anguleux visibles sur leurs équipements. Ces inscriptions peuvent contenir des données de mission, des rituels ou servir à activer des mécanismes de leur technologie.
Voici les principales apparitions cinématographiques :
La saga est connectée à Aliendepuis Predator 2, où un crâne de xénomorphe apparaît dans une salle de trophées. Cela a conduit à deux crossovers officiels dans les années 2000. Dans Badlands, cette connexion s’intensifie avec la présence d’une androïde Weyland-Yutani, Thia, interprétée par Elle Fanning.
À découvrir aussi :Alien : Qu’est-ce que les Xénomorphes ? Origines, planète, évolutions, tout ce qu’il faut savoir
Tous les films sont disponibles sur Disney+. Voici ceux à (re)voir :
Et bien sûr Predator: Badlands, au cinéma le 7 novembre 2025.
Les Predators sont bien plus que des antagonistes musclés. Leur culture, leur code d’honneur, leur technologie et leur histoire font d’eux une espèce complexe et fascinante. À la fois chasseurs et figures presque nobles, ils incarnent l’une des mythologies les plus riches de la science-fiction.