Quand j’étais enfant, deux images m’ont imprimé l’esprit à vie : d’abord, le “Blackbird” des X-Men, ce jet qui décolle à la verticale comme par magie, puis la toute première aventure de Nick Fury agent du S.H.I.E.L.D., où il embarque dans une voiture volante. Ces scènes ont forgé mon imaginaire, m’ont enseigné que la technologie pouvait faire décoller notre quotidien, littéralement. Aujourd’hui, avec Joby Aviation, cette fiction prend un sérieux goût de réalité.
À l’époque, je ne savais pas encore que le jet des X-Men s’inspirait d’un avion bien réel : le Lockheed SR-71 Blackbird, avion furtif de reconnaissance longue distance conçu dans les années 1960 pour l’US Air Force. Capable de voler à plus de 3 500 km/h à 25 km d’altitude, il reste à ce jour un mythe de l’aéronautique. Ce mélange de haute technologie et de design futuriste symbolisait déjà une idée simple : voler autrement.
C’est précisément cette idée que reprend Joby Aviation, société californienne fondée en 2009, pionnière de l’eVTOL (electric Vertical Take-Off and Landing), autrement dit, des avions électriques capables de décoller et atterrir verticalement. Leur objectif ? Remplacer les embouteillages urbains par des trajets aériens courts, silencieux, propres et rapides.
Joby Aviation : pionnier du taxi volant
Le taxi volant prend son envol à Dubaï
La promesse a fait un bond en avant cette semaine : Joby a effectué son tout premier vol piloté à Dubaï, dans une zone désertique aux portes de la ville. À cette occasion, l’entreprise a simulé un trajet type d’un service de taxi aérien, avec décollage vertical, vol stationnaire à quelques kilomètres, et atterrissage tout en douceur. Une performance saluée par les autorités locales et les médias, qui y voient un tournant dans la mobilité urbaine.
L’objectif est clair : lancer un service commercial de taxis volants d’ici 2026, avec quatre premiers “vertiports” situés à des points stratégiques de la ville : l’aéroport DXB, Palm Jumeirah, le centre-ville de Dubaï et la Marina. Selon Joby, un trajet DXB-Palm Jumeirah ne prendra que 12 minutes… contre 45 en voiture. Et il sera autrement plus cool !
Les appareils volants de Joby peuvent transporter un pilote et quatre passagers à 320 km/h sur 160 km de distance, le tout sans émissions et avec un bruit équivalent à une conversation. Un atout majeur pour les zones densément peuplées.
Une technologie ambitieuse… et un marché sous pression
Cette avancée technologique n’est pas sans défis. L’eVTOL reste soumis à de lourdes contraintes : certifications réglementaires, développement des infrastructures (vertiports), acceptabilité sonore, sans oublier les défis industriels. En avril 2025, Morgan Stanley a d’ailleurs abaissé son objectif de cours sur l’action Joby de 10 $ à 7 $, pointant des risques à court terme, notamment sur les chaînes d’approvisionnement.
Et pourtant, l’action Joby (NYSE: JOBY) a bondi de plus de 14 % fin juin, franchissant à nouveau les 11 $. Le volume d’échange a atteint 345 millions de dollars le 27 juin, dopé par une série d’annonces : nouveau site de production, partenariats logistiques, et surtout, démonstration réussie aux Émirats arabes unis. À noter aussi : un contrat exclusif signé avec l’autorité des transports de Dubaï, accordant à Joby l’exclusivité des taxis volants dans l’émirat pour six ans.
Joby Aviation teste son taxi volant à Dubaï !
Autrement dit : le ciel se dégage pour Joby, du moins à moyen terme. Une série de bonnes nouvelles qui a renforcé la confiance des investisseurs. Dont la mienne.
J’ai investi dans Joby sur eToro
Séduit par la concrétisation progressive de ce rêve d’enfant, j’ai ajouté une ligne d’actions Joby Aviation à mon portefeuille d’investisseur sur eToro. Ce n’est pas une opération de spéculation éclair : je joue ici une carte technologique à long terme, sur un acteur à l’avant-garde de la mobilité durable. Un pari risqué, certes, mais dont la trajectoire m’apparaît alignée avec les grandes tendances du transport urbain de demain.
Soyons clairs : les défis sont encore nombreux, les marges d’erreur faibles, et le marché très concurrentiel. Mais si un acteur devait réussir à transformer la mobilité aérienne urbaine en usage quotidien, Joby coche beaucoup de cases : vision, technologie, soutiens industriels (Toyota, Delta Air Lines, U.S. Air Force), et désormais, premières applications concrètes.
Depuis le temps qu'on l'attend, ce taxi volant...
Je surveillais l'action, attendant que la poussière retombe un peu après l'excitation des annonces. J'ai ouvert une position quand elle était à 9,71. En hommage au SR-71 ? Dans l'immédiat, elle ne vaut peut-être pas davantage. Mais désormais, je vais surveiller cette valeur avec attention. Comme dans les meilleures histoires du S.H.I.E.L.D., les exploits passés ne garantissent pas les victoires futures. La bourse reste un territoire à hauts risques, où la hype technologique ne suffit pas toujours à générer du rendement durable.
Et bien entendu : ceci n’est pas un conseil en investissement, juste le partage d’un enthousiasme, celui d’un investisseur qui voit ses rêves d’enfant prendre leur envol (verticalement).
Pour me suivre sur eToro : https://www.etoro.com/people/edmondtourriol
Mon lien de parrainage : https://etoro.tw/488Ya6y
