The Walking Dead: Dead City conclut sa saison 2 avec un grand final tendu, brutal et bouleversant. Intitulé If History Were a Conflagration, ce huitième épisode scelle le destin de plusieurs personnages majeurs, rebat les cartes du pouvoir à Manhattan et prépare un avenir incertain pour Maggie, Negan et leurs alliés. Un final dense, sans retour en arrière.

Attention, cet article contient des spoilers sur la fin de la saison 2. Si vous ne l’avez pas encore vu, prenez le temps de le découvrir avant de poursuivre la lecture.

Sommaire

Maggie face à la Dama : un réveil sous tension

Maggie prisonnière de la Dama.

Maggie se réveille ligotée dans un bureau poussiéreux du New York Times Building. Elle était venue récupérer son fils Hershel, manipulé par la Dama, mais se retrouve à la merci de cette dernière, que l’on croyait morte dans un incendie.

La Dama, toujours aussi rusée, avait orchestré sa fausse mort en jetant un marcheur dans les flammes. Elle revient ici en pleine forme et plus manipulatrice que jamais. Avec un calme glaçant, elle pousse Maggie à tuer Negan, non comme une obligation, mais comme une forme de libération personnelle. Lisa Emery est glaçante dans ce rôle de matriarche perverse.

Le plan machiavélique de Negan

Jeffrey Dean Morgan est Negan dans The Walking Dead: Dead City.

Pendant ce temps, Negan prépare sa contre-attaque. Dans la cathédrale Saint-Patrick, il tend un piège à Bruegel et ses hommes. Sous couvert d’un banquet, il attire les Silk Stockings et déclenche un massacre en libérant des marcheurs cachés sous les tables. Classique, efficace, brutal.

Negan reste ce stratège impitoyable qu’on a connu du temps des Sauveurs. Mais cette fois, c’est pour protéger ses proches – notamment Ginny, toujours enfermée dans une cellule, reliée à un respirateur volé à l’hôpital.

L’exécution infernale de Bruegel

L'exécution de Bruegel (Kim Coartes) dans le final de la saison 2 de The Walking Dead: Dead City.

Bruegel capturé, Negan rejoue une scène que l’on croyait enterrée : deux hommes à genoux, un jeu d’élimination, et Lucille à la main. Ce n’est pourtant pas Perlie qui y passe, mais Bruegel – et l’exécution est l’une des plus choquantes de la série.

Negan lui insère un tuyau dans la gorge, le remplit de méthane (la ressource tant convoitée par Bruegel) et craque une allumette. Le chef des Silk Stockings meurt brûlé de l’intérieur, puis achevé à coups de batte. Un châtiment aussi théâtral que symbolique. Kim Coates tire sa révérence avec panache.

La mort bouleversante de Ginny

Ginny, infectée et prisonnière.

Alors que Negan poursuit Perlie, le drame se joue ailleurs : Ginny meurt seule dans sa cellule et se transforme en marcheur. Quand Negan revient, blessé par Maggie, il la découvre trop tard.

La scène est déchirante. Negan s’effondre en larmes, appelant Ginny comme un père inconsolable. Pour lui, c’est une perte aussi lourde que celle de Lucille. Jeffrey Dean Morgan livre ici l’un de ses moments les plus puissants, face au corps de cette enfant qui représentait sa rédemption. Mahina Napoleon quitte la série avec une scène inoubliable.

Maggie et Negan : enfin le face-à-face

Negan (Jeffrey Dean Morgan) et Maggie (Lauren Cohan) de nouveau face à face.

Maggie surgit, Lucille à la main, prête à en finir. Elle a déjà planté un couteau dans le dos de Negan plus tôt dans l’épisode. Mais devant un homme brisé, elle change d’attitude.

Plutôt que de le tuer, elle lui tend le couteau pour qu’il mette lui-même fin aux souffrances de Ginny. Ce geste incarne une bascule majeure : Maggie ne cherche plus la vengeance, mais la paix intérieure. Elle reconnaît enfin l’humanité de Negan, sans pour autant oublier le passé. Lauren Cohan incarne parfaitement cette ambivalence.

Une alliance inattendue

Perlie Armstong (Gaius Armstrong), Negan (Jeffrey Dean Morgan), Maggie (Lauren Cohan) assis ensemble dans The Walking Dead : Dead City saison 2.

Quelques heures plus tard, Maggie, Negan et Perlie se retrouvent dans un appartement, pansant leurs blessures. Ce trio improbable incarne un changement radical. Même Perlie, longtemps opposé à Negan, lui retire le couteau du dos : un geste qui vaut pardon.

Mais tout n’est pas réglé. Hershel, le fils de Maggie, exprime clairement son incompréhension. Il rejette le choix de sa mère de s’allier à Negan. Une fracture générationnelle qui risque de hanter la saison 3.

Manhattan sous la menace de New Babylon

La Dama (Lisa Emery) et Hershel (Logan Kim) dans le final de la saison 2 de The Walking Dead: Dead City.

L’épisode révèle aussi que New Babylon est sur le point d’envahir Manhattan. Le soldat Benjamin Pierce est secouru par les forces extérieures, confirmant que l’île ne restera plus coupée du monde.

Cette nouvelle donne politique bouleverse tout : les conflits internes vont devoir céder la place à une lutte pour la survie face à un ennemi plus grand. La guerre à venir ne sera pas seulement psychologique, mais militaire.

Que retenir du final de la saison 2 ?

Ce final de The Walking Dead: Dead City réussit un tour de force : conclure les arcs ouverts tout en lançant de nouvelles dynamiques. La mort de Ginny, la chute de Bruegel, le pardon esquissé entre Maggie et Negan… Chaque moment redéfinit les règles de ce spin-off.

L’épisode explore les grandes thématiques de la saga : la survie, la culpabilité, la vengeance, le pardon. Mais ici, elles sont abordées à hauteur humaine, sans manichéisme. Maggie évolue, Negan s’effondre, et la Dama reste tapie dans l’ombre. La saison 3 s’annonce décisive.

If History Were a Conflagration a été diffusé le dimanche 22 juin 2025 sur AMC aux États-Unis, et est disponible en France sur OCS depuis le lundi 23 juin 2025.

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